Tout le monde a déjà eu peur de quelque chose ou de quelqu'un. C'est un sentiment normal, mais qu'on voudrait éviter. Pour ma part, c'est ce que je trouve le plus difficile à gérer, mais elle me fait découvrir une force que je ne soupçonnais pas en moi: la soif de vivre. Dans le premier tome de Jacob Jobin, mon auteure préférée, Dominique Demers, a bien traduit ce que je ressens chaque jour.
"Une énergie nouvelle bouillonnait dans son ventre. Elle fusait de ses entrailles, indomptée, indomptable, et irriguait tous ses membres. - Je veux vivre, s'entendit-il mumurer.[...] "
" Pour survivre, s'il en avait la possibilité, il devait empêcher la peur de l'atteindre. [...] Il faut que tu croies en toi [...] C'était une question de foi. De foi en soi. Il n'existait pas d'autre arme. Il devait croire en lui-même et décider de vivre. Le décider férocement, sans aucune hésitation. Puis vaincre la peur. [...] Refuser d'être une victime. Croire en ces forces vives enfouies en lui. Et les utiliser pour abolir la peur et faire fuir l'ennemi. "
(La Grande Quête de Jacob Jobin Tome 1-L'ÉLU , pages 218-219)
Y a-t-il autre chose à ajouter?
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Je l'avoue: je suis "trotteuse". La semaine dernière, je suis allée à Rouyn, à Amos et je vais faire des emplettes presque chaque jour à La Sarre. Bien sûr, j'ai moins de "pep" (ma mère m'accompagne souvent pour m'aider avec Éloi), je n'ai plus de cheveux (j'enfile toujours un beau chapeau) et je m'expose à une panoplie de virus (ouin...) mais, quand je vais bien, j'ai le goût de sortir... Prenez la semaine dernière, j'ai rencontré plusieurs personnes qui m'ont dit suivre mon blogue, penser à moi, prier pour moi et qui m'ont complimentée: MERCI! Je réussis quelques fois par jour à oublier que je me bats, car se battre demande aussi beaucoup d'énergie. ET J'AI MOINS PEUR grâce à vous tous. Vos mots, écrits ou dits, vos sourires, vos blagues... Quand ça va bien, eh bien: "Ça va bien". C'est ce que je vous réponds et je suis sincère.
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Pour Noël, mes pensées les plus positives sont avec toutes les familles qui vivent avec des enfants malades. De mes 32 ans, je suis en mesure de me trouver des trucs pour nourrir mon espoir. Mais comment font les enfants? Probablement que leur pureté et leur candeur les aident. Donc, je souhaite aux familles éprouvées de vivre le temps des Fêtes 2011 dans l'amour et un jour à la fois.
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Le rire est important. Trois des hommes de ma vie me font bien rigoler. Ces temps-ci, mon frère me surnomme affectueusement "Kojak". Qui est-ce? Le personnage principal au crâne rasé d'une série (des années 70) d'enquêtes policières à New York. Il y a aussi mon amoureux. Il me frotte les quelques poils qu'il me reste sur le coco et m'appelle son "p'tit Kiwi". Je vous aime aussi, Luc et Robert! Microbe Éloi me fait rire chaque jour, surtout quand il chante "papapapapa, mamamaa" avec sa voix forte et qui perce mes oreilles. Certaines mauvaises langues s'amuseront à dire qu'il chante mieux que sa mère... C'est sûrement vrai. Hi hi hi hi!
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Je commence mes traitements hebdomadaires jeudi. Je me croise les doigts pour que tout se déroule bien... surtout après. J'ai emmagasiné toutes vos ondes positives. Merci.
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De plus, décembre commencera jeudi, alors je vous souhaite un temps des Fêtes rempli d'amour et n'attendez pas les moments plus difficiles pour commencer à vivre, 2012 serait une bonne année pour ça, ne trouvez-vous pas?
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Avez-vous compris pourquoi mon message s'intitulait "Pêle-mêle"? J'ai tenté de faire un texte avec un fil conducteur, mais ce matin, je n'arrivais pas à choisir un thème. Alors, j'ai écrit ce que j'avais envie. Drôle de résultat...