Quand on passe par l'oncologie, c'est unanime: il n'y a plus d'âge. Tout le monde vit différemment la maladie, mais tout le monde a peur... de mourir trop vite... Du moins, c'est ce que je comprends. Il y a de belles discussions dans cette salle où on reçoit les traitements, il y a aussi beaucoup de bonne humeur. N'allez pas croire que c'est déprimant. Le personnel est très gentil et attentionné et le contact avec les autres patients est réconfortant. Parfois, même si nous avons beaucoup de gens qui nous supportent, qui nous aiment, qui nous aident, nous nous sentons seuls dans nos émotions... Là-bas, il y a une énergie commune. Je ne vous cache pas que, souvent, je trouve quand même ce moment difficile, car je sens bien que nous sommes aussi dans un état "d'espoir de guérison!". Certains semblent plus malades que d'autres et ça fait mal...
Aujourd'hui, Madame F (une dame que je côtoie là-bas) m'a cité Einstein et j'ai beaucoup aimé la phrase. Je vous l'offre à mon tour. Merci Mme F!
La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
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