Dans un de mes billets précédents, je disais que j'avais hâte d'aller à la roulotte et de faire des essais culinaires avec le bon vieux feu de camp. Ce matin, mon amoureux me dit: "Hey Claude, la météo est bonne, tu pourrais faire ta fricassée sur le feu aujourd'hui!"
"Pourquoi pas?"
Je prépare mes patates, de l'oignon... Oups, je n'ai pas de boeuf... Je passerai à l'épicerie.
J'ai un goût de guacamole, j'en concocte un rapidement [ oui, oui, c'est un nom masculin :) ]. Qui a dit que guacamole et fricassée n'allaient pas ensemble? Hihihi!
À la roulotte, le feu est déjà allumé. C'est sûrement mon cher papou... Ma mère arrive avec "the" chaudron parfait pour cuisiner sur le feu. Soudain, Mamie surgit au volant de sa voiture rouge un peu bruyante. Elle arrive avec son lunch (saucisses, fèves au lard, pain, chips, chocolat et Pepsi). "Claude, ça me fait penser aux p'tits feux qu'on faisait ensemble..." Effectivement, surtout en hiver, ma grand-mère et moi prenions les "restes" du frigo et nous allumions un feu pour réchauffer cette collation improvisée. Avec son grand couteau-qui-coupe-n'importe-quoi-même-des-chaussures, Mamie me servait la bouffe en disant "Si un loup arrive, je le découpe avec mon couteau, c'est à nous cette bouffe-là!" Tout est meilleur dehors, hiver comme été.
Alors, je fais revenir mes oignons avec un peu de beurre et j'ajoute la viande en petits morceaux. WoW! La belle coloration! Je lance mes patates et je termine en mettant de l'eau. Surprise: tout se met à bouillir très rapidement. [Suis-je en train d'animer une émission de cuisine??] L'odeur du feu (d'ailleurs, assise à mon ordi, je me croirais encore sur le bord du feu tellement mes vêtements ont absorbé la "boucane") et les arômes de la fricassée qui mijote se mélangent et je me sens calme... mes émotions sont harmonieuses. Je ne pense qu'à ce moment présent.
J'ai réussi à vivre quelques heures sans trop penser...Une journée, ça passe donc bien vite! C'était une journée-météore! Hihihi!
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