Alfa Rococo et moi

25-02-2012  -   FESTIVAL DES LANGUES SALES  -  BISTRO LA MAÎTRESSE - LA SARRE

Vers 22h, mon amie Mélanie m'apprend que je suis invitée dans la loge après le spectacle d'Alfa Rococo. "J'suis gênée Mel! Je n'ai pas grand chose à dire!" Rassurante, elle me dit: " Tu vas voir, Justine est tellement fine!".

[Interruption de l'écriture, Microbe Éloi me pointe sa langue et le frigo. Tu as faim? Il hoche de la tête... hi!hi!hi]

Alfa Rococo a encore donné un excellent spectacle. Dynamiques et souriants, je n'ai pas cessé de bouger au gré de leur musique. Nous avons été choyés, ils sont revenus sur scène trois fois en rappel. Laissez-moi vous raconter le premier rappel. Un moment inoubliable... Justine a pris la parole et a demandé aux gens d'écouter... ce qu'elle avait à dire était important... Elle a souligné ma présence avec de beaux mots à mon sujet. Elle était émotive et ma gorge s'est serrée. Pouvez-vous vous imaginer comment je me sentais?  Une artiste que j'apprécie beaucoup parlait de moi avec de l'émotion et beaucoup d'empathie... Habituellement, je suis mal à l'aise quand je suis "nommée". Ce n'est pas pour rien que j'écris...hihihi Mais, étrangement, c'était comme une grosse claque dans le dos... Elle est arrivée à point puisque je manquais un peu de force depuis quelque temps. Ensuite, ils ont rejoué "Météore". Je suppose que c'était pour moi... héhéhé. MERCI! J'ai versé des larmes... de joie... de peine... et j'ai eu droit à un câlin collectif. OUF! OUF! OUF!

LA LOGE

Justine nous a accueillis avec un grand sourire. Une belle rencontre... autant dans le sens figuré que littéral! hihihi Nous avons été privilégiés de faire la connaissance de ces personnes TELLEMENT sympathiques. C'était sans prétention, sans piédestal...

Ces artistes font leur métier pour les bonnes raisons. Ils aiment la musique, les mots et surtout les gens.

Toutefois, je ne suis pas très bonne pour ces moments... Je n'avais pas d'appareil photo, j'avais oublié mes CD, mais j'ai une bonne mémoire de coeur et de tête... En plus, je me considère privilégiée: ils lisent mon blogue. Moi, j'écoute leur musique: n'est-ce pas du beau partage? Hi! Hi! Hi!. :)

J'ai vécu ce moment avec des gens que j'aime. J'ai fêté la fin de ma chimio en dégustant un verre: un "p'tit boire des Dieux". hihihi J'ai dansé, j'ai rigolé et j'ai découvert de l'énergie bien cachée au fond de moi. J'ai profité à 140% du moment présent. J'ai rencontré ceux qui ont inspiré ce blogue. VRAIMENT, VIVE LA VIE COMME UN MÉTÉORE!!!!

Éloi et la tuque à l'effigie du groupe... ;)

Une machine à voyager dans le temps?

Le temps file, mais j'accepte de plus en plus ce constat depuis que je profite davantage de l'instant présent.

Par exemple, j'ai vécu un beau moment hier après-midi. Je n'ai pas photographié la scène, mais elle est bien imprimée dans ma mémoire affective.  Dans ma cour, mon amie Sonia et moi sommes assises au soleil.  Après une petite promenade, nous placotons et nous regardons nos 3 mousses faire un dodo au grand air dans les chariots. Tout le monde respirait l'air abitibien de cette belle journée. Alors, je me suis rappelé une photo de mon album d'enfance: la couche aux fesses, Sonia et moi assises sur une grosse roche en arrière de ma maison. Trente ans plus tard, nous voilà à notre tour des mamans... Nous n'aurions pas pu imaginer un instant plus réconfortant.  Sonia, je la connais depuis toujours puisque nos mères suivaient les mêmes cours prénataux et nous habitions dans le même rang (euh... RANG...le mot fait un peu "ancien temps" employé de cette façon, pourtant nous sommes nées en 1979. Est-ce que c'est considéré comme autrefois? Pour mes élèves nés dans les années 90, sûrement. hihihi). Elle est partie de La Sarre durant quelques années (études et travail). Comme j'étais heureuse lorsqu'elle est revenue avec sa petite famille! Cette amitié m'est précieuse. Avec les traitements de chimio et la crainte des virus, nous nous sommes beaucoup moins vues cet hiver, mais hier, c'était parfait. Merci mon amie! :)

Un autre exemple. L'autre jour, j'ai fait un bond de 20 ans en arrière. [Non, je n'ai pas construit de machine pour voyager dans le temps. :) ] Je m'explique. Je fouillais dans mon coffre, qui, en passant, ne contient ni argent ni bijoux de valeur, mais des souvenirs et des lettres. Donc, le Microbe était avec moi et jouait avec ma première peluche. Quand j'ai aperçu les lettres,  j'ai décidé de relire une des premières lettres de Sonia. Est-ce que cette période tumultueuse en émotions me manquait? Non. Je suis arrivée à une conclusion: malgré les soubresauts d'humeur, les tourments et le sentiment d'être incompris, l'adolescent est plus souvent dans le moment présent que l'adulte: avoir du plaisir, se sentir invincible, rêver et aimer. C'est peut-être pour cette raison que je ne suis pas nostalgique de cette époque. Maintenant que j'ai accepté de vivre davantage ma vie "ici et maintenant", je me sens plus jeune qu'avant.

L'enfance et l'adolescence, de courtes périodes... des météores.  ;)

Des photos pour vous faire sourire...

Un message sans titre ;)

AVIS À TOUS: C'est le matin du jour ZÉRO. Microbe s'est levé TRÈS tôt. Il devait sentir que la journée était un peu plus spéciale. Hier, j'ai beaucoup écrit. Je partagerai avec vous quelques paragraphes. Je vous avertis,  ce message ne présente rien de drôle, mais il est rempli de vie. Sur mon blogue, je n'ai pas l'habitude d'écrire des textes qui ont comme sujet "SEULEMENT MOI" ;) , mais comme on dit "fallait que ça sorte".  Si vous n'aimez pas, blâmez Robert, c'est lui qui m'a convaincue de le publier. Hi hi hi hi  :) Je t'aime!!! :)

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AVANT DE CONTINUER: Aujourd'hui, le 16 février, mon petit frère a 31 ans. Il sait tellement comment me faire rire avec ses expressions et sa danse "à la Marc Labrèche". Même quand il m'appellait "Kojak", je riais. C'est une personne sensible, un parrain attachant (Éloi, tellement heureux de le voir arriver dans la maison, se jette sur le plancher et rit. ) et il sera un super papa.  Je t'aime! Bonne fête et je te souhaite... la SANTÉ!!! (Es-tu surpris? hihihi)
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UNE PARENTHÈSE
Jeudi le 15 février : Je me sens comme une jeune fille à la veille de son bal de finissants... Excitée et émue. Quand j'enseignais, je disais à mes élèves de 5e secondaire qu'ils ne verraient pas le temps passer de janvier à juin... Ils semblaient penser que j'étais "dans le champ"... Hi hi hi. La veille de leur bal, ils ne pouvaient croire que le grand jour arrivait. Quand j'ai débuté les traitements, le 1er septembre dernier, les gens tentaient à leur tour de me motiver, mais je n'étais pas convaincue. Aujourd'hui, 6 mois plus tard, une étape est terminée. Tout a passé...Tout est transitoire. [Est-ce que je sors ma robe de bal? Euuuhhh Non, j'ai trop pris de poids. Ah! Ah! Ah!] D'autres étapes m'attendent, mais je les vivrai une à la fois. Savez-vous ce qui est le plus angoissant? C'est qu'il n'y a pas de ligne d'arrivée.... sauf celle de la mort, mais j'ai pris conscience que c'était la même chose pour TOUT LE MONDE: malade ou non. N'est-ce pas? La maladie nous fait voir les couleurs de la vie beaucoup plus intenses, mais je vous le redis: n'attendez pas!
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Une étape à la fois, vivre le moment présent.  Plus facile qu'à écrire qu'à mettre en pratique. J'y arrive, quelques minutes par jour, mais elles se changeront en heures bientôt. Je suis encore en colère souvent (contre le cancer, contre le monde, contre les injustices de la vie...). Mais je garde le sourire :) (Relisez mon message sur le sourire, vous comprendrez). Ce que je vis, ce n'est pas une tragédie, ni un drame. Des gens naissent, meurent, apprennent de bonnes ou mauvaises nouvelles. C'est la vie...

Il n'y a pas de titre... aidez-moi à en trouver un....

un coup de poing

au visage, au coeur, à l'âme

une vague d'angoisse

incontrôlable, je pleure

incompréhension, colère, tristesse, peur

c'est une mauvaise salade d'émotions

le goût est atroce.

MAIS

une force insoupçonnée naît

mes yeux sèchent, la peine demeure

je m'accroche

mon fils, mon amoureux, ma famille, mes amis

suis-je seule? NON

rencontres, discussions, partage, sourires

dans la maladie, tous égaux, tous pareils

nous sommes des humains

UNE DEUXIÈME VIE DÉBUTE

celle-là sera différente

plus lègère

j'assume mes différences jamais acceptées avant

une partie de moi n'existe plus

perdue, enlevée avec ce cancer et ce sein

celle qui fonce est plus souvent présente

des projets en tête

je passe à l'action

faire ma part

Je marche, un pas à la fois

Je sens le sol, le vent

j'hume, je déguste

JE PLONGE dans le présent

le futur n'existe pas

ICI ET MAINTENANT

Vivre ma vie... comme un météore!

Sylvie-Claude Côté, février 2012

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Ce texte voulait sortir de ma tête et de mon coeur. Je me sens moins lourde. L'écriture et les relectures n'ont pas été faciles. S'il vous inspire un titre, écrivez-moi! À noter: quelques extraits, minimes, mais importants, ont été adaptés des propos de M. Guy Corneau. Merci!
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Soyez indulgents pour les fautes... j'ai eu mon dernier traitement et j'ai les émotions à fleur de peau. Je le corrigerai à nouveau plus tard. MERCI de votre compréhension.
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J'ai reçu une belle lettre et deux billets pour Alfa Rococo. Samedi prochain, ils seront au Festival des langues sales. YEAAAAH! Merci pour le beau présent Melouel (et ta visite éclair de ce matin... hihihihi)! C'est un rendez-vous! Je me reposerai toute la semaine pour être en feu! hihihi
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Ce midi, j'ai aussi reçu de belles fleurs remplies de vie! Merci BIBI! J'ai hâte de faire notre activité...;) Bien sûr, celle où il est questions de rires... et de pets! (oui, oui, vous avez bien lu, mais vous ne comprenez pas et c'est peut-être mieux ainsi... ahahahahahahaah Je rigole bien en ce moment. Es-tu gênée Bibi?)
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Les photographies: les fleurs ... et moi... il y a quelques minutes. :)

Je vous laisse. Je vais tenter quelques heures de sommeil.

BONNE NUIT!

Chère Joanna

Rien, mais rien n'arrive pour rien, croyez-moi! Ce soir, je me préparais à venir rédiger un message de blogue commencé hier. Mais à la télé, quelque chose retient mon attention: une émission à Canal Vie dédiée à la petite Joanna Comtois, une jeune fille décédée du cancer il y a un an aujourd'hui . Une battante (qui a commencé à être malade à 8 ans) et qui a mis sur pied la Fondation Espoir (pour amasser des sous pour la recherche sur le cancer pédiatrique). Robert ne voulait pas trop que je la regarde, mais je trouvais cela significatif avec ma fin de chimio. Durant la rechute de son cancer, son papa s'est suicidé. Elle s'est relevée et a décidé de vivre dans l'action et de semer le bonheur. J'ai pleuré... Les enfants devraient être immunisés contre la maladie et toutes les autres horreurs qui existent. Malheureusement, la vie, ce n'est pas ça. La petite ne voulait pas mourir, elle n'était pas prête. En son honneur et en l'honneur de tous les enfants qui souffrent de manière quelconque, en fin de semaine, levez-vous et chantez bien fort: "Que c'est beau, c'est beau la vie!".

Cliquer sur l'image pour la découvrir...

Valentin

Quand mon Microbe Éloi me demandera (car un jour, il arrêtera de s'exprimer en signes et il parlera davantage... hi hi hi)  ce que représente la St-Valentin, je lui répondrai ceci:

"Cher Microbe, la St-Valentin ce n'est pas le chocolat, les fleurs, les chandelles ni les peluches. Ce n'est pas un repas au resto sans toi, Éloi. Ce n'est pas une déclaration d'amour originale et publique. Ce n'est pas un cadeau acheté à 17h le 13 février. C'est plutôt une journée qui nous rappelle de dire aux gens auxquels nous tenons pourquoi nous les aimons."

L'amour permet de sentir l'effervescence de la vie à l'intérieur de soi. Il rend possible le partage, l'entraide, la joie, les sourires et le bonheur. Il faut connaître les raisons pour lesquelles nous prononçons "Je t'aime". Elles sont nécessaires pour que la déclaration soit signifiante. Alors, je n'ai pas de cadeau, mais je dédie ce petit mot à ceux que j'aime. 

"Famille et Amis,  je vous aime parce que vous me donner du courage pour avancer. Je vous aime parce que vous posez sur moi un regard rempli d'attachement. Je vous aime parce que vous respectez mes humeurs (parfois massacrantes, parfois saugrenues, parfois hystériques et quelques fois normales... ah ah ah). Je vous aime parce que vous acceptez ma folie (pour ne pas dire obsession) du présent, ma soif de vivre ... excessive, mes idées inattendues et ma fragilité du moment."

Pour vous tous, voici le Valentin que j'ai eu le plaisir de réaliser... il ne faut pas tout prendre au sérieux quand même. On peut rire à la St-Valentin! Bonne semaine!

Le sourire de... Sylvie-Claude (il n'est pas énigmatique comme celui de la Mona Lisa, mais bon...)

Coucou! Mon silence est rompu. J'ai eu de la difficulté à écrire cette semaine. Beaucoup de choses se bousculent dans ma tête et tout est un peu mêlangé. En fait, plusieurs sujets me touchaient, mais je n'arrivais pas à en développer un selon un angle intéressant. J'ai eu une petite discussion avec mon amie Sylvie, elle m'a fait rigoler avec ses propos (directs, colorés et drôles, hein Sylvie?) et j'ai mis un peu d'ordre dans mes idées. Malgré cet état "un-peu-tout-croche", j'ai travaillé sur quelque chose de différent. J'ai tenté un exercice de création littéraire en jonglant avec l'allitération.

Le titre n'est pas très recherché, mais il fait l'affaire... pour un exercice. :)

Bonne lecture!

UN SOURIRE

Un sourire salué d’un merci
Ensoleille un sourire assombri

Un sourire angélique ou diabolique
Transforme un sourire mélancolique en un sourire comique

Un sourire soutenu par un soupirant
Séduit un sourire solitaire

Un sourire moqueur
Réconforte le cœur

Les premiers sourires du nourrisson
Suscitent le sourire de ses sensibles parents

Un sourire gratuit et généreux
Encourage celui qui est triste

Des sourires entre complices
Dessinent un sourire chez le compréhensif

Un sourire effacé
S’illumine quand la chance sourit… 

Qu’il soit en coin ou fendu jusqu’aux oreilles

Qu’il soit large ou du bout des lèvres
À un sourire, on ne peut répondre que par un sourire…

[Sylvie-Claude Côté, février 2012]

En fin de semaine, accrochez un

sourire à votre coeur.

[Corneau, 2010]

Une exaltée qui prend ça cool

Robert vient de me dire : « Ouin, ça paraît que tu as eu ton traitement (12-10!). Tu es comme une fille en surdose de café… ».

Je ricane : « C’est comme ça que je me sens, exaltée et un peu névrosée. » Il y a quelques semaines, vers minuit, j’ai pensé à mon blogue, je me suis mise à rire et j’étais incapable d’arrêter. J’en ai réveillé Robert et Microbe Éloi!  Ce soir, si je m’écoutais, je ferais du ménage, un gâteau de fête pour ma Mamie (75 ans demain), je regarderais des films toute la nuit… Mais j’en suis venue à la conclusion que ce serait mieux de faire un message de blogue : moins épuisant… hi hi hi !

J’aime bien bouquiner. Et surtout, j’essaie de résister à l'envie d'acheter. J’avais décidé de consommer moins, car j’étais un peu droguée de livres. Je ne les ai même pas tous lus. COUPABLE! Maintenant, quand j’en achète, je les offre en cadeau et je propose de passer au suivant… (Parfois à moi, mais bon! Ah! Ah! Ah!)  Hier, j’ai reçu mon magazine Coup de pouce (oui, j’en suis! Hé hé!) et le sous-titre, MISSION : BONHEUR, s’inscrit dans une réflexion que j’ai amorcée 2-3 jours plus tôt sur le « commerce » du bonheur. Avez-vous remarqué la multitude de livres sur cette ultime quête des années 2000? J’en ai lu quelques-uns. À leur façon, ils ont contribué à mon cheminement. Mais, je trouve que le mot bonheur est utilisé à toutes les sauces et j’ai un peu peur pour la suite. Est-ce un mot qui perdra du sens? Plaidoyer pour le bonheur,  Opération bonheur: une année pour apprendre à chanter, ranger ses placards, se battre s'il le faut, lire Aristote… et être heureux,  La fabrique du bonheur,  Happiness: la petite boîte du bonheur,  Le secret du bonheur,  etc. Ce ne sont que quelques titres que j’ai choisis au hasard. Je ne critiquerai rien, je ne chialerai pas, je ne me permettrais pas ça. Toutefois, quand j’ai vu la thématique du magazine, je me suis quand même questionnée sur l’utilité ou la pertinence d’en ajouter. Le sujet n’est-il pas traité en son entier? J’ai lu l’article central et je l’ai trouvé intéressant malgré tout. À mon avis, c’est complet et simple. Alors, j’ai décidé de partager les grandes lignes  avec vous : vous n’aurez pas besoin de l’acheter… hi hi hi.

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Être heureux, ça s’apprend

RICHER Annier, Coup de Pouce, mars 2012, pages 38-44

INGRÉDIENTS DE BASE:

Une pincée de résilience (Être heureux signifie qu’on possède ses éléments de bonheur assez bien pour retomber sur ses pieds quand le malheur passe.)
Des gènes heureux (50% de notre propension au bonheur est attribuable à notre bagage génétique, un 10% relève de facteurs sociodémographiques et 40% restants sont des choix que nous faisons.)
Un optimiste réaliste (Pas d’insouciance ni de lunettes roses, l’avenir nous réserve de belles choses, nous avons un certain pouvoir sur ce qui arrive et on peut s’entraîner à modifier le regard qu’on porte sur les événements.)
La quête de sens (À sa vie ou à ses actions, une bonne estime de soi, des projets, des gestes posés parce qu’on croit en leur importance, des réussites concrètes et peut-être revoir nos priorités).
L’ouverture au changement ( Être disponible… Un proverbe polynésien :L’arbre a des racines, l’homme a des jambes. Ce n’est pas pour rien.)
Des relations significatives (Qualité, intimité, rires… Mais ne pas se transformer en bête sociale. Se sentir confortable dans les moments de solitude. Atteindre un équilibre entre solitude et vie sociale.)
DES EXTRAS: 
Hop! On se magne. On sourit! Un plaisir chaque jour. Raison et passion (créer des connexions entre le raisonnement et la créativité en pratiquant une activité comme la musique ou la peinture).
FAUSSES PISTES:
Être riche, réussir dans la vie (apprendre à départager nos besoins de nos envies), une belle sécurité (trop c’est comme pas assez, les gens heureux prennent des risques et ont du plaisir à rebâtir).

Il faut arrêter de chercher, soyons attentifs. Finalement: LÂCHER PRISE ET PRENDRE ÇA COOL!
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Je vous avoue que j'ai aimé le "prendre ça cool". Cela vient mettre des mots simples, mais efficaces, sur l'état d'esprit dans lequel j'aime me sentir.

Alors, ça vous dit de prendre ça cool en fin de semaine avec moi?

P.S. : En passant, j’ai trouvé quelqu’un pour adopter mon fameux casse-tête. Il aura des jours meilleurs...  J’ai lâché prise! Hi hi hi!